Du 13 au 15 février 2025, Vladimir Dedkov, directeur adjoint de la recherche, Anna Dolgova, chef du laboratoire de génétique moléculaire des micro-organismes pathogènes, et Dmitry Polev, chef du groupe de recherche métagénomique, ont visité l'Institut de recherche Armauer Hansen (AHRI, Addis-Abeba, République fédérale démocratique d'Éthiopie) pour discuter de projets de recherche conjoints dans le cadre d'activités visant à aider les pays de la CEI et d'Afrique à assurer le bien-être sanitaire et épidémiologique.
Au cours de la visite, trois réunions conjointes ont eu lieu, dont deux dans un format élargi avec la participation des chefs et des représentants de divers départements de l'AHRI. Au cours des réunions, les représentants des instituts russes et éthiopiens ont fait des présentations décrivant la structure et les domaines d'activité des institutions, après quoi ils ont discuté des domaines de coopération les plus prometteurs. Les deux parties ont noté un large éventail d'intérêts communs et de grandes perspectives de coopération, et ont également convenu de signer un protocole d'accord. Les collègues éthiopiens ont exprimé leur souhait d'une coopération à long terme. Les parties ont convenu que la coopération devrait être développée progressivement, en commençant par des stages pour de jeunes spécialistes éthiopiens à l'Institut Pasteur de Saint-Pétersbourg.
Les scientifiques russes ont pris connaissance des laboratoires scientifiques et médicaux de l'AHRI, notant le niveau moyen de soutien technologique et d'instrumentation, permettant la recherche microbiologique et génétique moléculaire de base, y compris le séquençage de nouvelle génération. Une grande partie de l'équipement a été fournie par les États-Unis dans le cadre du programme USAID. Dans le même temps, la recherche est limitée par le manque de ressources matérielles, c'est-à-dire par la pénurie de réactifs, de kits et de consommables, qui est déterminée par le faible niveau de financement, les difficultés d'approvisionnement et les longs délais de livraison.
Le plus grand intérêt de la partie éthiopienne a été suscité par la possibilité d'une assistance de la Fédération de Russie pour l'acquisition de consommables et d'équipements, pour le développement ou la fourniture de kits prêts à l'emploi fabriqués en Russie pour le diagnostic des maladies virales et bactériennes, et pour la formation sur la base de l'Institut Pasteur de Saint-Pétersbourg aux méthodes de bioinformatique et de biologie cellulaire, y compris les technologies d'hybridomes. En outre, la partie éthiopienne a manifesté son intérêt pour l’expérience de mise en œuvre pratique des développements scientifiques des scientifiques russes. À son tour, la partie russe intéresse le vaste réseau d'universités et d'instituts médicaux dans toute l'Éthiopie associés à l'AHRI, qui permet de collecter du matériel de recherche. En outre, l’AHRI dispose de collections d’échantillons biologiques prometteurs pour tester les systèmes de test développés en Russie ou pour étudier la diversité génétique des agents pathogènes bactériens et viraux.
